Pascal Charpentier

Dans un article récent du Globe Investers, David Parkinson questionne le gestionnaire Jim O’Shaughnessy sur différents sujets dont celui des dividendes versés aux actionnaires. Plusieurs investisseurs recherchent souvent des compagnies qui paient les meilleurs dividendes.

Monsieur O’Shaughnessy nous invite à regarder autrement les dividendes. Pour ce faire, il nous présente une nouvelle manière fort intéressante de les calculer, qu’il appelle « rendement de l’actionnaire » et qui est selon lui plus pertinent que le simple calcul du rendement de dividendes. Pour trouver ce « rendement de l’actionnaire », qu’il appelle son « shareholder yield », vous devez additionner le rendement du dividende» et le rendement généré par le rachat d’actions, qu’il appelle son « buy back yield ». Ce dernier est représenté par le pourcentage d’actions qui ont été rachetées par la compagnie au cours de la dernière année.

Avec ce calcul, Monsieur O’Shaughnessy prend en considération le fait qu’en rachetant des actions, une compagnie paie indirectement ses actionnaires. Et lorsque l’on fait ce calcul, on réalise que les compagnies qui sont reconnues pour payer les plus gros dividendes ne sont pas nécessairement celles qui ont le meilleur rendement de l’actionnaire. Voici quelques exemples que j’ai produits pour le démontrer :

Compagnies Rendement du dividende (%) Rendement généré par le rachat d’actions (%) Rendement de l’actionnaire (%)
Banque TD 3,85 -2,53 1,32
Banque Royale 4,81 -0,42 4,39
Microsoft 3,23 3,37 6,60
Walmart 2,57 5,77 8,34
Walgreen 2,93 4,05 6,98
Procter and Gamble 3,40 2,57 5,97

Beaucoup d’investisseurs qui recherchent du revenu mettent le focus sur le taux de rendement des dividendes mais ils auraient avantage à prendre davantage en considération le rendement de l’actionnaire dans leur sélection de titres à bon dividende.

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