Pascal Charpentier

La Chine entraîne cette semaine tous les indices à la baisse, bien que cette dernière ait en fait peu d’impact sur l’économe nord-américaine à l’exception du secteur des ressources. Lorsque la bourse chinoise a explosé à la hausse au début de l’année dernière, les marchés américains n’ont pas suivi à la hausse, alors pourquoi suivent-ils à la baisse cette fois encore, tout comme l’été dernier? La contagion de la peur est certainement une bonne explication, et l’absence de croissance significative dans les compagnies américaines causée en grande partie par la hausse de leur dollar en est définitivement une autre. Nous sommes en stagnation mais pas en récession mais le marché américain se comporte comme si nous étions en récession, car les investisseurs sont influencés par le côté obscur de leurs émotions qui les éloigne de leur capacité de raisonner. Ils sont donc incapables de voir que l’écart de rendement entre plusieurs entreprises de qualité et les rendements obligataires est encore à des sommets historiques qui avantagent comme jamais les actions. La situation actuelle n’est donc pas un problème de mathématique, mais une crise émotive humaine qui perdure depuis 2008. Comme Warren Buffet l’a déjà mentionné, ce ne sont pas les individus avec l’intelligence la plus élevée qui vont réussir en bourse, mais ceux qui ont la meilleure maîtrise de leurs émotions dans les périodes de crise.

Nos gênes ont étés encodés par un système de survie puissant, qui a permis à notre espèce de passer à travers des périodes de chaos fulgurant! Notre nature survivaliste est ainsi mal adaptée au monde cartésien du placement qui demande de faire les choses à l’inverse de ce que nos émotions nous indiquent. En effet, notre peur nous fait vendre au plus bas ou nous impose de nous débarrasser d’une position qui baisse trop, suite à un revers à court terme ou à un danger apparent. Nous sommes aussi soumis à la tentation réconfortante de vouloir faire comme les autres en nous précipitant sur des titres haussiers en zone spéculative. Ces titres spéculatifs, qui se transigent actuellement à plus de 100 fois les bénéfices, vont avoir beaucoup de difficulté à rencontrer les attentes financières, alors qu’à l’inverse les titres fortement déprimés sur lesquels il n’y a plus  d’attentes seront appelés à monter de façon importante lorsqu’ils connaîtront une petite amélioration.

La crise de 2008 a ravivé nos instincts primitifs face au danger, ce qui empêche une majorité des investisseurs de tirer parti des opportunités extraordinaires actuelles! Il ne faut pas oublier que la valeur finit toujours par reprendre sa place. Ce n’est qu’une question de temps et si cela prend plus de temps, et bien le rebond n’en sera que plus grand car l’accumulation de richesse ne s’arrête pas parce que le monde est inquiet!

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour découvrir notre offre en placement. Il nous fera plaisir de vous aider à saisir des opportunités sur les marchés financiers.

CONTACT


Cette information a été préparée par Pascal Charpentier qui est un conseiller en placements et gestionnaire de portefeuille pour l’Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc. Les opinions exprimées dans le présent article sont celles du gestionnaire de portefeuille uniquement et ne reflètent pas nécessairement celles de l’Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc. Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc. est membre du Fonds canadien de protection des épargnants et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières.

Ne manquez aucun article, inscrivez-vous à notre infolettre!

Partager / Share